Le couple électromagnétique en fonction du glissement est donné par la relation :
`C_"em" ={3 p V_"s"^2} / {2 pi f} { R / g }/ {(R / g)^2+ (L omega)^2} `
La résistance des enroulements rotoriques est variable.
Les graphiques ci-contre représentent l'évolution du couple électromagnétique `C_"em"` et de l'intensité efficace `I_"s"` des courants statoriques en fonction de la vitesse de rotation `n`.
Résistance des enroulements rotoriques :
Type de charge :
Couple constant : - Couple quadratique
`C = " N.m"`Mémoriser la dernière caractéristique
Les pertes dans le fer et les pertes par effet Joule au stator sont négligées,
les fuites de flux statoriques sont négligées.
Inductance magnétisante : `L_"m" = 0,265" H"`,
Résistance rotorique ramenée au stator : `R = 2 Omega` à `R = 10 Omega`
Inductance de fuites rotorique ramenée au stator : `L = 30" mH"`
Avantages | Inconvénients |
---|---|
La valeur maximale du couple ne dépend pas de la valeur de la résistance. Le couple de démarrage augmente avec la résistance alors que l'intensité efficace des courants statoriques diminue. |
Les résistances placées au rotor génèrent des pertes par effet Joule ce qui pénalise le rendement. La variation de vitesse dépend de la valeur efficace des tensions statoriques mais aussi de la charge. |
l’énergie perdue au rotor par effet Joule peut être récupérée et réinjectée sur le réseau en utilisant une cascade hyposynchrone. Cette technique n'est plus utilisée pour les fonctionnements en moteur mais revient dans les génératrices hypersynchrones utilisées pour les éoliennes (machines à double alimentation).