Les conducteurs du rotor voient un champ tournant à la vitesse ` Omega_"r" = Omega_"s" - Omega `. Les courants rotoriques ont donc pour pulsation `omega_"r" = p Omega_"r"`.
En remplaçant `Omega_"r"` par l'expression précédente, on obtient `omega_"r" = p (Omega_"s" - Omega)` qu'il est possible d'écrire `omega_"r" = p . Omega_"s" {Omega_"s" - Omega}/Omega_"s" `.
Comme `g = {Omega_"s" - Omega}/Omega_"s" ` alors `omega_"r" = g.p . Omega_"s" ` ce qui donne finalement `omega_"r" = g. omega ` ou pour les fréquences `f` et `f_"r"` des courants statoriques et rotoriques `f_"r" = g.f`
Le rotor à cage parcouru par les courants induits engendre un champ tournant rotorique de même nombre de pôles que le champ statorique.
Vérification de la condition de synchronisme :
Les courants rotoriques ont une pulsation `omega_"r"`. Ils engendrent un champ tournant de même nombre de pôles que le champ statorique. La vitesse de ce champ tournant par rapport au rotor est égale à ` Omega_"r" = omega_"r"/p `. Cette même vitesse vue du stator s’écrit : ` Omega_"rs" = Omega_"r" + Omega `. Comme ` Omega = (1-g)Omega_"s"` alors `Omega_"rs" = { g .omega }/p + Omega_"s" - g.Omega_"s"`. Puisque `Omega_"s" = omega /p` alors `Omega_"rs" = g .Omega_"s" + Omega_"s" - g.Omega_"s" = Omega_"s"` ce qui est conforme à la condition de synchronisme.