Les enroulements rotoriques sont court-circuités et aucune charge mécanique n'est placée sur l'arbre. La valeur efficace d'une tension composée est mesurée par un voltmètre, l'intensité efficace d'un courant statorique est mesurée par ampèremètre et la puissance active est mesurée par la méthode des deux wattmètres. Les enroulements statoriques sont alimentés sous tension nominale.
Pour la suite, la valeur efficace des tensions simples statoriques est notée `V`, l'intensité efficace des courants statoriques est notée `I_"s0"` et la puissance active est notée `P_"s0"`.
Lors de cet essai, la vitesse de rotation de l'arbre est très proche de la vitesse de synchronisme, il est courant de les supposer égales. Avec cette hypothèse, le glissement est nul.
Puisque le glissement est nul, l'impédance de la branche constituée de `R /g` en série avec `L` tend vers l'infini ce qui a pour conséquence une annulation du courant `ul I_"st"`. Le schéma équivalent pour cet essai se réduit donc à `R_"f"` en parallèle avec `L_"m"`.
C'est le seul élément du schéma équivalent qui consomme de l'énergie active. La puissance active `P_"s0"` peut donc s'écrire en fonction de `R_"f"` et de la valeur efficace `V` des tensions simples statoriques : `P_"s0" = {3 V^2}/R_"f"`
D'après l'expression précédente : `R_"f" = {3 V^2}/P_"s0"`
C'est le seul élément du schéma équivalent qui consomme de l'énergie réactive. La puissance réactive `Q_"s0"` peut donc s'écrire en fonction de `L_"m"`, de la pulsation `omega` et de la valeur efficace `V` des tensions simples statoriques : `Q_"s0" = {3 V^2}/{L_"m" omega}`
D'après l'expression précédente : `L_"m" = {3 V^2}/{Q_"s0"omega}`
Pour la détermination de la puissance réactive, il est possible d'utiliser :